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À PROPOS

Peinture à la gouache de Régine Graille

Le Jardin de le vie.

Peinture à la gouache de Régine Graille réalisée à l'âge de 7 ans après son expérience de NDA.

Portrait de Régine Graille Artiste Peintre à la campagne

LA PEINTURE : UN ACTE VIVANT

A l’âge de 7 ans, j’ai traversé l’expérience fondatrice d’une mort imminente. Elle m’a permis de peindre «le jardin de la vie». C’était mon premier jardin et j’ai tenu à ce qu’il soit dans cette exposition dédiée à la nature.

Le confinement nous a plongés brutalement dans un arrêt du temps.


En ce qui concerne mon travail, ce sont les temps suspendus qui ont créé l’impulsion, par le médium de la peinture.

Ces temps d’arrêt sont comme les points d’une couture. Un point, un espace vide, un point.

Mes peintures sont en quelque sorte les points.

Du silence émerge l’image, la vision provoquée par l’émerveillement en lien indissociable avec la nature.

Le jardin sauvage, le jardin cultivé, l’eau, la montagne, les fleurs, la fluorescence.

En dehors des modes, indisciplinée, la peinture est mon espace de liberté.

J’ai tenté de ne pas me préoccuper du résultat, mais de descendre jusqu’aux racines et de chercher la source.

J’ai cultivé à la fois la minutie dans la jeunesse et la fougue dans la vieillesse. J’ai exploré, expérimenté le dedans et le dehors.

Je revendique la diversité, la liberté de style sans pour autant en nier l’unité que j’appelle « méditation, contemplation, vénération ».

La perception et la réceptivité sont la charnière entre le monde extérieur et la réalité intérieure. Ce processus donne cette nécessaire impulsion, il s’agit de l’élan vital.

J’ai cherché à voir comme l’enfant qui vient de naître.

Les yeux font le lien, le regard va éprouver la substance. Il est parfois tendre, il reçoit ;  parfois perforant,  il perçoit.

Je tente de me fondre dans la nature, de me laisser absorber par l’essence. Ce n’est plus moi qui peins, mais ce que mon œil reçoit.

Voir et savoir se perdre dans l’émerveillement. Vivre l’état amoureux dans l’instant même qu’acte le geste du pinceau. Oui, vénérer la diversité et les beautés du monde nécessite le silence, la nudité, le détachement, le regard et le geste.

S’immerger dans le vivant, en recevoir son audace par absorption et vouloir le transcrire réveille la conscience et plonge l’être dans une profonde gratitude.

J’ai le désir de peindre l’air dans sa transparence et son invisibilité et enfin d’arriver à peindre comme l’oiseau chante.

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